Prise de Parole en Public

un accompagnement TRÈS original

Imaginez que le plus célèbre théoricien de l'éloquence découvre le doublage cinéma.

Imaginez que Cicéron rencontre l'équipe d'Anatole.

Imaginez qu'ensemble, ils travaillent pour vous. 

Un constat

La prise de parole en public figure dans le trio de tête des peurs les plus souvent ressenties par les Français. Trop souvent négligée par une culture de l'écrit, l'épreuve orale est rarement maitrisée et le temps manque toujours pour pallier ses insuffisances. Pourtant, nombre de responsables doivent régulièrement "s'y coller", la boule au ventre et, plus grave encore, sans y trouver le moindre plaisir.

Une idée simple

L'urgence pour nous, c'est de réhabiliter la notion de plaisir dans cet exercice. D'aller là où ça fait du bien, grâce au jeu mimétique. Apprendre par le plaisir du jeu. Attention : le plaisir n'est pas une fin en soi mais bien un moyen de comprendre, d'éprouver et enfin de maitriser sa prise de parole. Le décadrage que nous proposons autour de l'art du doublage permet de gagner beaucoup de temps. Ajoutons à cela que nous sommes déjà là.

Principe de la formation

Nous préparons nos stagiaires à la prise de parole en public en les invitant à doubler des séquences filmées, empruntées à la fiction ou à la réalité. Pendant qu'ils prêtent leur voix à leur modèle, nous les filmons afin de capitaliser les conditions verbales, non verbales et para-verbales du succès. Ainsi chacun peut progresser par le jeu et se construire sa propre identité d'orateur, singulière et valorisante.

Pour gagner du temps nous convoquons Cicéron, René Girard et William Shakespeare afin de nous concentrer pleinement sur la qualité de la PRÉSENCE, des MOTS et de la VOIX.

L'orateur idéal

Stimulant.

Cicéron aurait pu écrire, "La Prise de Parole pour les nuls". Mais il y a très longtemps, il écrivit "L'orateur". Voici ses encouragements : "Mais dans les grandes choses, qui veulent de grands efforts, c'est un droit pour tous de tenter toutes les voies. Et quand il nous manquerait, à certain degré, ou quelque don de la nature, ou le feu divin du génie, ou le secours des bonnes études, ne laissons pas de pousser jusqu'où il nous est donné d'atteindre".

Le désir mimétique

Inspirant.

Tout désir pour quelque chose est suscité par le désir qu'un autre - « le modèle » - a de cette chose. Désir que le modèle lui-même a contracté auprès de son modèle. Que ce modèle désire ou non cet objet véritablement n'a que peu d'importance ; c'est bien assez d'imaginer qu'il le désire. Le modèle se trouve donc investit d'un statut triple : il est l'inspirateur, le médiateur et l'aiguillon qui assure la jonction entre le sujet désirant et l'objet désiré.

L'imitation ne se contente pas de rapprocher les gens ; elle les sépare, et le paradoxe est qu'elle peut faire ceci et cela simultanément.

René Girard. Shakespeare : les feux de l'envie 

Le rôle social

Rassurant.

La notion de rôle, reprise bien plus tard notamment par Goffmann et Sartre, trouve une de ses origines dans l'oeuvre théâtrale par excellence : celle de William Shakespeare. La mise en abîme du rôle social nous rappelle que la représentation amorce toujours le règne du "on dirait que", du "on fait comme si" et de la contrainte structurante. Comme dans les jeux d'enfants dans la cour de récréation.

"Je tiens ce monde pour ce qu'il est : un théâtre où chacun doit jouer son rôle."

William Shakespeare, Le marchand de Venise.